Une minute je pleure la rivière Une heure je pleure la mer
--> "Beaucoup blessent mon sentiment"
Rentrée des cours, 2 septembre, 10h30.
Arrivée à 10h devant le lycée, fumer une clope, discuter avec des gens, rentrer en cours, "subir" le discours de "bienvenue" du nouveau proviseur ("Je ne tolérerai en aucun cas les subsantaces toxicomanes" ><), appel de la 1ère ES1, de la 1ère ES2 puis de la 1ère L. Arrivée en cours, 'me met à côté d'ma pac-pac qui était dans ma classe l'an dernier. Quelques visages connus, quelques connaissances, quelques copines. 24 filles, 4 garçons.
12h30, sortie (enfin) de la pré-rentrée. Je me précipite dehors pour rallumer une clope, dis bonjour par-ci, par-là, monte dans la voiture d'ma mère, passe à la gare chercher Daniel et rentre à la maison.
Journée glop avec lui. Comme d'habitude.
Je retombe dans ce tourbillon. Daniel qui vient le week-end après les cours. Lundi, lever 6h et retourner en cours.. Pour de vrai cette fois-ci.
Le soir, j'étais.. lunatique/mitigée. Parfois contente d'avoir repris un rythme normal, parfois nostalgique.
Puis Daniel appelle..
T'es là en train d'lui parler entendant sa voix si douce, puis tu t'retrouves une heure après avec la même perpétuelle angoisse, tu t'souviens plus de rien, tu sais juste que t'as mal..
Tu sais plus pourquoi vous vous êtes embrouillés, tu sens ton coeur fondre en cendres.. Tu voudrais partir en courant te réfugier dans ses bras, qu'il te protège de ce monde agressif. Mais à force de fuir, t'as peur donc tu voudrais affronter mais comment ? Bha oui, on t'a pas appris. Alors tu t'abaisses et t'excuses. Encore. (Sauf que là non, je ne m'abaisserai pas.)
Tu somatises, t'as mal à la tête, au ventre, aux jambes, aux bras.. Tu sais qu't'as "rien", que c'est psycho-somatique, mais t'es angoissée, t'as peur, tu dors plus.. Tu sais pas d'où vient cette peur mais elle grandit chaque jour..
Qu'est-ce que tu es supposée faire ?
Être aimée pour ce que tu es ? Ou faire des efforts ? Des efforts pour être aimée, pour que ça marche..
Tu t'perds dans tes mots.. Tu as tellement peur qu'il t'aime moins après ça.. Peur qu'il t'idéalise, qu'il ait mis des roses en toi, oubliant que t'aimais pas les fleurs.. Qu'un jour il se rende compte que dans le vase où il avait mis ses roses, y'ait autre chose qu'il n'avait pas remarqué. Forcément déçu, il partira.. T'as peur, tu redoutes ce moment..
(Et t'espères, t'espères qu'il t'aime toujours..)
J'me souviens pas d'grand chose. J'me souviens d'avoir pleuré après avoir raccroché (après un "bonne nuit" sec le laissant dire "je t'aime" à la tonalité). J'me souviens d'avoir eu un dégoût de moi-même. D'avoir eu envie de partir. Pour de bon. J'me souviens d'm'être frappée pour être sûre que j'étais toujours là. J'me souviens d'un vague coup d'fil d'Eve où je lui murumurais "j't'assure, ça va". Puis je sais plus. J'ai du aller dormir. 'me suis épuisée pour m'endormir sans réfléchir.
Je sais pas si j'lui en veux ou pas. Je sais pas si je veux lui reparler. Je sais pas grand chose..
Heureusement Audrey est venue aujourd'hui, j'avais davantage le moral. Même carrément.
Que de lunatisme.
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parasitemort
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le lunatisme...le pire fléau de l'âme... sérieusement j'e souffre un peu et ça a tendance à me rendre insupportable.. surtout pour les gens qui comprennent pas vite. vive la rentrée, et pas vive la cigarette ... je suis désolée que tu ailles mal et je n'ai pas les mots pour te réconforter alors .. je ne sais pas quoi dire à part les imbécilités que je raconte depuis quelques lignes...
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à 11:57