Kassidy
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Je voudrais combler ce manque
Mon obsession me hante,
J'en ai jamais assez, je voudrais bien trouver
Que j'ai beaucoup de chance,
Me rendre à l'évidence
J'en ai jamais assez, je vois toujours après,
Des fois je me demande
Comment je peux m'y prendre
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Je suis jamais contente,
On dit que je suis chiante
J'en ai jamais assez, j'aimerais bien penser
A 2 centimètres à l'heure pour éviter les pleurs,
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Il faudrait que j'entende, un jour tu seras grande.
Mood
Archives du journal
Au jour le jour :
En mode : Egocentrsime aiguë
Statut : Célibataire*mwahaha*
Livre : Jacques le Fataliste, Diderot
Chanson : "Hope", Faith Evans
Citation : "La roue tourne."
Session
Whisper
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Elle est belle mais seulement quand elle pleure
Ca devait être y'a deux semaines. Ou peut-être une ou trois, j'ai quelque peu perdu la notion du temps.
On était en cours d'anglais. J'étais enrhumée. J'allais rentrer chez moi après ce cours tellement ma tête allait exploser.
Puis j'entends la prof qui dit "Tu veux sortir?" Je sors de mon semi sommeil et cherche des yeux à qui elle parlait. Je me retourne et La voit pleurer. Elle répond qu'elle ne peut pas se lever, j'ai cru d'abord à une crise de tétanie puis j'ai compris que ses tendons s'étaient crispés et qu'elle ne pouvait pas bouger les jambes.
Je la regardais là, sur sa chaise, plus vulnérable que jamais, la douleur perçant son visage.
Je l'ai trouvée belle. Vraiment belle. Pas jolie ou mignonne, belle. D'une beauté enivrante.
Mais c'est seulement après que j'ai compris.
Je me souviens du jour de la rentrée. Elle était là, et quand mes yeux balayaient la salle pour voir qui y'avait, j'ai eu.. quelque chose en la voyant.
Un mélange d'attirance et de petite haine. Comme si cette fille portait un masque. J'avais comme l'impression de la connaître, d'avoir déjà vécu quelque chose de fort avec elle et d'avoir passé l'histoire et tout fait pour l'oublier.
J'ai tourné et retourné dans mon esprit, en cherchant si je la connaissais, si je lui avais déjà parlé, si je pouvais la connaitre par une connaissance quelconque. Et rien.
Alors, j'ai laissé. Un peu.
Puis, la voir pleurer m'a fait comprendre. Le déclic. Le déclenchement. Le dénouement. La compréhension. Le tourbillon.
Elle avait le même visage que So lorsqu'elle pleurait.
Depuis ça, je dessine sur elle. Elle a tant de mimiques de que ma Lili avait. Même façon de se protéger, tellement de ressemblances.
Mais ce n'est pas elle.
[Il faut sérieusement que j'arrête de dessiner sur les gens de ma classe, ça va devenir problématique. (Renaud c'est ta faute) ]
