Kassidy
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Je voudrais combler ce manque
Mon obsession me hante,
J'en ai jamais assez, je voudrais bien trouver
Que j'ai beaucoup de chance,
Me rendre à l'évidence
J'en ai jamais assez, je vois toujours après,
Des fois je me demande
Comment je peux m'y prendre
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Je suis jamais contente,
On dit que je suis chiante
J'en ai jamais assez, j'aimerais bien penser
A 2 centimètres à l'heure pour éviter les pleurs,
J'en ai jamais assez, je suis vite lassée,
Il faudrait que j'entende, un jour tu seras grande.
Mood
Archives du journal
Au jour le jour :
En mode : Egocentrsime aiguë
Statut : Célibataire*mwahaha*
Livre : Jacques le Fataliste, Diderot
Chanson : "Hope", Faith Evans
Citation : "La roue tourne."
Session
Whisper
Ici
Ailleurs
J'ai gagné la défaite.
--> (Et elle a sûrement perdu la victoire.)
.. Et t'es dans la salle des urgences à attendre. Tu t'sens seule comme tu l'as sûrement jamais été. Tu t'retiens d'pleurer parce qu'il y a du monde autour de toi, tu t'contentes de lancer des regards noirs à tout va comme pour te protéger.
T'as juste fait une crise de spasmophilie, enfin deux. "On" a paniqué et "on" a appelé les pompiers. Que des très vagues souvenirs.
Puis tu pries de voir une tête connue. Parce que t'es seule à mourir.
Puis mon père arrive. J'ai plus envie d'voir personne. Il n'apporte pas le réconfort dont j'ai besoin.
Le médecin m'examine puis décide de me garder une nuit au moins. J'accepte. (Avais-je le choix de toute façon?)
Je préviens quelques personnes, on me met dans une chambre, mon père va travailler et ma mère arrive quelques temps après.
(Bizarre, je suis dans la même chambre que J.. y'a quelques mois, dans le lit où elle a dormi, les veines à moitié ouvertes.)
[Trop de souvenirs dans cet hôpital. Pas prête à ressasser tout ça. Remuer le passé.]
Ma mère arrive, on parle un peu. On descend fumer une clope et elle me dit qu'elle a prévenu Daniel. Je lui avais déjà envoyé un message pour le prévenir, mais il lui a dit qu'il viendrait. Ca a été sa première réaction.
Ma mère repart chercher mes affaires pour la nuit et je vais manger. Pendant le repas, une infirmière vient me dire "Jennifer? Tu as de la visite."
Je sors du ref' et Le voit. Ca faisait plus d'un mois que je ne l'avais pas vu. Pas depuis notre pause.
Alors je l'ai pris dans mes bras et j'ai pleuré. Pleuré comme une enfant. Il était là..
Après, tout s'est enchainé. Nos petits délires étaient toujours là.. J'avais oublié à quel point c'était bon d'être dans ses bras, on se parlait sans tabous, comme si on se connaissait depuis toujours.. Parce qu'il est le seul à me connaitre si bien. Et parce que je suis la seule à le connaitre si bien.
Et puis, parce que c'est le seul qui a compris que si j'ai enchainé deux crises, que si je fume du shit presque tous les jours, c'est que j'vais pas si bien que ça.
Puis il est parti.
Maintenant, comprendre l'expression "être à ramasser à la petite cuiller".
J'suis en morceaux, j'ai passé la matinée à dormir jusqu'à ma sortie de l'hôpital, j'me sens déphasée.
Mes chagrins d'amour me tuent sur place [Daniel VS Fred]. Et bha tu sais quoi? J'vais arrêter d'me prendre la tête. J'fais tout le contraire de c'que j'voulais au début. Vivre au jour le jour. CARPE DIEM.
[Ce qui est amusant, c'est que la veille, j'avais songé à devenir normale. D'arrêter des mes crises, de gérer mes "phases dépressives". Faut croire que ça se décide pas.]